La vie réserve bien des surprises… Il y a un peu plus d’un an, on m’a demandé si j’étais ok pour relever un défi, accepter un projet assez inédit pour moi. Pour me lancer dans une aventure sur du long terme (non, la production de The Voice ne m’a pas contacté. C’est bien mieux, tu vas voir).
Pour résumer, on m’a dit à peu près ça :
« seriez-vous ok pour créer une nouvelle série de livres destinés aux enfants de 3 à 6 ans avec un « héros miroir » auquel ils pourront s’identifier ? Vous avez carte blanche. On veut juste qu’il y ait votre touche, votre style, que cela soit moderne et drôle, tout en s’adaptant aux nombreuses contraintes de la littérature jeunesse. On veut aussi qu’il soit ancré dans notre époque avec des sujets actuels ».
J’ai d’abord eu du mal à y croire…
Puis mon cerveau a lancé une petite fiesta interne pendant quelques minutes avant de passer subitement en mode panique et syndrome de l’imposteur.
Quelques jours plus tard, je me suis rendu au siège de chez Hachette pour en discuter de vive voix avec mon éditrice et j’en suis parti avec des pages de notes afin d’intégrer les contraintes éditoriales et me souvenir de ses précieux conseils.
Dès le lendemain, je me suis mis au boulot.
J’ai réfléchi à mon héros, à sa famille, à l’univers quotidien que j’imaginais, à ce que j’avais envie de puiser dans mon propre vécu pour donner vie à ce petit monde.
J’ai cherché des prénoms, des noms, des surnoms…
J’ai envoyé des mails, pris des contacts, effectué des recherches pour vérifier si certaines envies étaient réalistes.
Puis j’ai écrit…
Je crois que mon cerveau n’avait encore jamais atteint un tel niveau d’ébullition.
Après quelques semaines, quand j’ai rendu ma copie à mon éditrice, je n’en menais pas large, crois moi.
Ladite copie était composée des deux premières histoires ainsi que d’une page pour présenter les personnages et planter le décor.
Mon petit héros, Martin, était entre ses mains.
Qu’on mette les choses au clair tout de suite car je vous vois venir. Quand ce prénom m’est venu en tête (après toute une liste de prénoms longue comme les remerciements des César), à aucun moment, mais alors à vraiment AUCUN MOMENT, je n’ai pensé à une autre héroïne miroir au doux prénom de Martine. D’ailleurs, soyez rassurés, il ne devrait pas y avoir de Martin à la plage, Martin à la montagne ni Martin à la ferme…
Je ne vais pas retranscrire ici les mots de mon éditrice quand elle m’a fait ses premiers retours mais, grosso modo, ça voulait dire : Je ne me suis pas trompée. C’est parti pour une longue série ! Goooo !
Mais dans la littérature jeunesse, les mots ne suffisent pas. Il fallait à Martin un ou une artiste pour leur donner vie en images.
Il y a beaucoup d’illustrateurs/illustratrices dont j’admire infiniment le travail et, là encore, j’ai eu une chance incroyable car celle qui a accepté de s’embarquer dans l’aventure avec moi en fait partie.
La « maman » de Martin s’appelle Carine Hinder. Elle a déjà assuré les illustrations de tout plein de livres jeunesse et son travail a été récompensé de nombreuses fois, notamment en 2013 par le prix Renaudot des Benjamins, pour « Anatole Bristol, le gang des farceurs ». Elle a également été lauréate du concours de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, en 2015.
Carine a donné vie à mes personnages, leur a créé un environnement, a complété leur personnalité en y ajoutant sa précieuse touche. Ses dessins sont remplis de peps et de douceur. Les couleurs sont juste parfaites et les petits clins d’œil dissimulés ici et là sont modernes et drôles. Mes personnages, sous ses traits, sont aussi attachants que je l’imaginais en écrivant.
Bref, je ne pouvais rêver meilleure partenaire pour cette aventure !
J’ai encore énormément de choses à vous raconter à propos de Martin mais je ne veux pas vous assommer avec un article trop long. Alors je vais finir, pour aujourd’hui, en vous annonçant que les deux premiers tomes des aventures de Martin sortent le 12 août et sont déjà disponibles en précommande PARTOUT !
Le premier tome est consacré aux écrans. Un thème pour le moins d’actualité et qui n’avait encore jamais été réellement abordé en littérature jeunesse.
Voici le résumé disponible sur les sites marchands :
Martin a 4 ans et demi. Il est en moyenne section de maternelle.
Il aime les bonbons qui piquent, mais pas trop quand même ! Il aime aussi faire des cabanes, les dinosaures gentils et les jeux vidéo. En fait, il s’intéresse à tout et il pose beaucoup de questions !
En ce moment, ce qu’il aime particulièrement, ce sont les écrans. Jouer avec les applis que Maman a installés sur son téléphone. Il pourrait y jouer durant des heures… Ou bien encore regarder une vidéo sur l’ordi ou un dessin animé sur la tablette. Pourquoi les parents trouvent-ils cela gênant ? Après tout, eux aussi passent beaucoup de temps sur leurs écrans !
Le deuxième tome est consacré aux petits soucis liés aux repas avec, bien entendu, un Martin qui éprouve quelques difficultés à manger certains plats.
Voici le résumé disponible sur les sites marchands :
Martin a 4 ans et demi. Il est en moyenne section de maternelle.
Il aime les bonbons qui piquent, mais pas trop quand même ! Il aime aussi faire des cabanes, les dinosaures gentils et les jeux vidéo. En fait, il s’intéresse à tout et il pose beaucoup de questions !
Mais en ce moment, il y a quelque chose qui le dérange particulièrement : lorsqu’il arrive à table, souvent, on lui sert de drôles de plats. Des plats aux odeurs bizarres. Comme la soupe de poireaux par exemple. Beurk ! Ça sent mauvais, non ?
Martin, lui, préfère bouder que goûter…
Je vous laisse ici quelques liens pour que vous puissiez précommander les livres afin d’être les premiers à découvrir les aventures de Martin dès le jour de sa sortie !
Martin et les écrans :
Martin – J’aime pas !
OMAGAD félicitatiooooons ! J’ai hate de les découvrir
Merci beaucoup Lili ! J’ai hâte aussi
[…] rencontré Benjamin, alias Till the Cat, il y a quelques respectables années et depuis, je suis clairement devenue l’une de ses […]
Je pends bonne note pour le “j’aime pas”. Chez nous, les légumes passent bien en soupe, mais en solide, ça dépend, et les enfants râlent parfois davantage…
Pour les écrans, c’est une problématique qu’on n’a pas du tout à la maison… parce que je n’ai pas de smartphone et que papa ne passe pas sa vie dessus, et parce que les écrans ne font pas aprtie de leur vie quotidienne.