Si tu ne le sais pas encore, je suis le dernier enfant d’une fratrie de 6. J’ai trois sœurs et deux frangins. La force et le courage de mes parents pour élever 6 enfants sont d’ailleurs toujours, à mes yeux, aussi inexplicables que la longévité de Michel Drucker à la télé.

Quand j’étais môme, les noëls familiaux étaient incroyables. Ma mère avait pour habitude d’accrocher des bottes de noël personnalisées pour chaque membre de la famille. Bottes que nous remplissions tout au long de l’avent avec des petites conneries, gadgets et friandises et bottes dont la collection grandissait au fur et à mesure que la famille s’agrandissait.

Et la famille, elle s’est rapidement agrandie avec les mariages de mes frères et sœurs ainsi que la naissance de mes neveux et nièces. Permettant de multiplier les souvenirs assez dingues de réunions de famille et de cadeaux partout dans la maison.

Bref, tout ça pour te dire que les noëls envoyaient du lourd, dans la famille.

Mais avec le temps, les mariages qui obligent à se partager entre famille et belle famille, les déménagements et les aléas de la vie, les noëls ont pris des tournures différentes au fil des ans.

Toujours chez ma mère mais avec famille incomplète, parfois chez un frère, parfois chez une sœur, les regroupements familiaux étaient forcément moins faciles à organiser.

Il y a quelques mois, j’ai vaguement évoqué l’idée d’organiser le noël 2018 à la casa The Cat en ayant bien en tête que la distance nous séparant d’une bonne partie de la famille serait probablement un frein pour certains.

Quand j’ai évoqué cette idée à mes deux miniatures, leur réaction fût tout de suite très enthousiaste. A tel point que Miniature N°2 a laissé parler son cœur et nous a dit, étoiles dans les yeux :

« Franchement papa, si on arrive à organiser Noël à la maison et qu’on peut réunir toute la famille, je crois que je pourrais mourir de bonheur ».

Comment rester insensible à une telle déclaration ?

Impossible.

Ces mots ont définitivement validé la décision de Mme The Cat et moi-même de lancer l’invitation.

Alors j’ai créé un groupe sur Whatsapp que j’ai intitulé « Mourir de bonheur » et j’ai rapidement expliqué comment l’idée était venue.

A l’heure où je vous raconte tout ça, tous les membres de la famille ont donné leur réponse.

Et …

Tout le monde vient !

Sans aucune exception !

Nous voici donc embarqués dans les préparatifs d’un noël familial à 39 personnes !

C’est complètement dingue.

J’avoue que je suis moi-même proche du décès par bonheur en lisant l’enthousiasme et l’impatience que tous expriment pour passer ce moment ensemble.

J’avoue que je suis aussi heureux et fier que cette idée puisse permettre à ma petite maman d’être entourée par tous ses enfants et leurs conjoints, ses petits-enfants et leurs conjoints, et même ses deux arrière-petites-filles (sans leurs conjoints).

Du coup, point de vue logistique, on multiplie les astuces pour se faciliter les choses.

Il faut penser à tout. Chaises, tables, vaisselle, etc…

Pour ce qui concerne le menu, on va également miser sur du relativement simple à mettre en place.

Et puis on va choisir un sapin un peu moins grand que les années précédentes car, même si on a prévu de pousser les meubles pour optimiser chaque centimètre carré, il va bien falloir caser tout le monde à l’intérieur de la casa The Cat.

Mais rien n’est impossible quand l’objectif final est de mourir de bonheur.

Croyez-moi.

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