Mes chers compatriotes, Parents de tous pays, je viens de comprendre une chose importante sur notre condition de parents.
Je me suis souvent demandé comment pouvions-nous tenir face à certaines difficultés liées à la parentalité : crises à répétition, tests des limites en continue, affrontements verbaux, phases d’opposition, stress intense, fatigue, etc. etc. … Et puis hier, j’ai eu un flash. J’ai enfin compris.
Nous sommes pris en otages !
Et non seulement nous sommes pris en otages mais nous souffrons TOUS du syndrome de Stockholm !
Pour ceux qui ne connaissent pas le syndrome de Stockholm, c’est « la propension des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers à développer une empathie, voire une sympathie, ou une contagion émotionnelle avec ces derniers. » (merci Wikipetpet)
Voilà pourquoi nous sommes capables d’endurer les pires moments et de dégouliner d’amour dans la minute qui suit face à un sourire, un bisou ou un mot d’enfant bien trouvé.
La mauvaise nouvelle, c’est que notre détention risque de durer. J’en veux pour preuve nos propres parents qui sont toujours otages de …. ah merde … otages de nous-mêmes.
En choisissant de devenir parents, il semblerait donc qu’on accepte sciemment de passer du camp des ravisseurs à celui des otages. Enfin, plus exactement, qu’on accepte de cumuler les deux rôles. Mais … pourquoi ? Probablement pour ressentir à notre tour les effets du syndrome de Stockholm. Ces effets qui nous poussent à aimer nos enfants et à supporter tout ce qu’ils nous font endurer. Ces effets qui nous procurent tant de bonheur et de petits bonheurs. Cette fierté de voir qu’on réussit tant bien que mal à leur fournir les bonnes armes pour qu’ils deviennent à leur tour de très bons otages. (Fournir des armes à des ravisseurs pour qu’ils deviennent otages ? Oui, c’est paradoxal, je sais).
La vie serait donc une sorte de boucle sans fin … une perpétuelle passation de pouvoirs entre otages et ravisseurs ?
Bon, j’en sais rien et j’ai mal à la tête là …
C’est un peu idiot comme comparaison, non ?
et bé, faudrait pas qu’on se rebelle dit, il risquerait d’y avoir un problème!
Assez d’accord sur ton explication. Ca ne peut être que ça de toutes façons…
c’est marrant comme explication ça !
Pas mal, c’est effectivement assez proche de la réalité ! (Arghhh!)
C’est marrant moi j’ai pensé aux personnes qui ne sont pas très à l’aise aves internet et je les ai imaginé taper Wikipetpet sur Google !!! Hihi !
j’adore la comparaison, c’est exactement ça !
Même que là, j’envisage de faire du chantage affectif à mes otages préférés pour qu’ils viennent gérer mes ravisseurs adorés… tu me suis ?
Oui, la “contagion émotionnelle”, c’est une manière élégante -et rassurante- de voir les choses…
Alors là tout à fait!
Et c’est probablement l’histoire de prise d’otage la plus longue, et pour une fois, on voudrait pas qu’il y ait de libération.
intéressant comme comparaison
Non c’est pas idiot je trouve ça vraiment très bien trouvé et criant de vérité…… Ça fait un peu peur en fait ^^
Moi j’aime bien ta comparaison!
Un peu poussée à l’extrême, mais c’est vrai que parfois, c’est un peu ça…
J’ai une autre théorie : on supporte tout ça… parce qu’on les aime !
Avec ma future-ex, c’est le contraire : je ne supporte plus rien !
La preuve qu’on n’est “otage” que le temps de l’Amour… et que le désamour nous libère de tout ça !
oulàlà Till faut arrêter de penser, j’ai mal au crâne après avoir lu tout ça!
T’as fait un tour sur le site du papa de Sigmund (http://abaslesbebes.org/dc/index.php?2010/10) ou bien c’est juste que les grands esprits se rencontrent ?
Les grands esprits