Qui dit vacances scolaires dit nouveaux films d’animation. Cela se vérifie toujours. Les vacances de notre zone sont à peine commencées que les Miniatures et moi avons décidé d’aller voir le dernier né des studios Sony  Pictures :

Hôtel Transylvanie

Tu veux le pitch ?

Ok. Je te donne le pitch.

(oui, je pratique l’humour parfois)

Dracula est le père d’une jeune vampire prénommée Mavis. Il s’est promis, à la mort de son épouse, de faire en sorte de la protéger au maximum  du monde extérieur, celui des horribles humains.

Pour cela, il décide de construire un magnifique hôtel qui deviendra le lieu de villégiature préféré de tous les monstres que compte la planète, leur permettant de se détendre et de faire des fêtes monstrueuses bien à l’abri des humains.

Pour l’anniversaire de sa fille –qui fête ses 118 printemps- Dracula invite le gratin des monstres dont les fameux Frankenstein, homme invisible, famille Loup Garou, momie …

Tout se passe parfaitement bien jusqu’à l’arrivée, par le plus grand hasard, d’un humain qui tombe immédiatement sous le charme de la jolie Mavis.

Qu’en pense Till ?

(ou « Quand pense Till » ? On se l’demande … )

Graphiquement, le film tient plus de “Moi, moche et méchant” que de “Raiponce”. C’est joli mais on ne fait pas « waouh » en voyant les premières images.

Côté humour qui-permet-aux-parents-de-se-marrer-aussi-y’a-pas-de-raison-que-seuls-les-mômes-profitent : tout le film est ponctué de petites références aux célèbres personnages monstrueux, de gags bien vus et de bonnes répliques.

Malgré cela, et je refais référence à mon film préféré du genre « Moi, moche et méchant », les éclats de rire sont bien moins fréquents. Note spéciale néanmoins à la scène finale et son numéro chantant de Dracula ainsi qu’à la tartine de Vache qui crie.

De mon point de vue de papa, j’ai beaucoup aimé les deux sortes de pères représentées par Dracula et son côté ultra protecteur ainsi que par  Monsieur Loup Garou, père débordé, fatigué, sans aucune autorité,  et sa bande de petits loups garous intenables.

Globalement, les personnages célèbres sont bien exploités et attachants. Mes préférés sont, dans l’ordre, Frankenstein, Monsieur Loup Garou et l’homme invisible.

Les Miniatures ont tenu toute la séance sans montrer de signes de lassitude. Sauf peut être Miniature N°2, 5 ans, que j’ai surprise à essayer d’enlever l’alliance de ma main qui tenait la sienne.

Le film est visible en 3D mais j’ai volontairement choisi la version 2D car, d’une part, je trouve que cela n’apporte pas grand-chose aux films d’animations en général et, d’autre part, j’ai beaucoup de mal avec le supplément à payer pour la location des lunettes 3D pratiqué dans mon cinéma.  D’ailleurs, à aucun moment du film je me suis dit ah tiens, cette scène là doit faire son p’tit effet en 3D.

Le film est conseillé aux enfants à partir de 6 ans. Je suis plutôt d’accord avec cette limite d’âge. De toute façon, même à presque 8 ans (comme Miniature N°2) beaucoup de références échapperont aux enfants. Miniature N°1, par exemple, n’avait aucune idée de qui était Frankenstein.

En conclusion, ce film n’est pas le meilleur du genre mais son humour permet de passer un moment divertissant malgré quelques longueurs, même pour les adultes.

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