Quand j’étais petit, j’avais plein de copains. Enfin, j’avais l’impression d’avoir plein de copains.
Avec le recul et le fait d’être maintenant dans un rôle d’observateur de mes propres miniatures, je comprends mieux d’où me vient cette impression. En fait, quand on est tout petit et qu’on arrive à l’école, on n’est pas super difficile dans le choix des copains. Je pense d’ailleurs que le concept même de copains nous échappe un peu.
Le jour de la rentrée, j’ai pu voir Miniature N°2 se diriger vers un p’tit mec de son âge et lui demander directement « Tu veux z’ete ma copine ? ». L’autre, probablement vexé qu’on s’adresse à lui en remettant en cause son statut de futur footballeur, lui répondit sèchement « Non ! ». Les deux passèrent à autre chose sans se prendre la tête plus longtemps. Ma miniature a ensuite posé la question à plusieurs autres congénères.
Après coup, j’ai constaté que les gens qui prenaient des nouvelles de sa rentrée lui demandaient tous :
« Alors, tu t’es fait des nouveaux copains ou copines ? »
Un peu comme si la réussite de cette rentrée impliquait une obligation de résultat dans ce domaine.
Nous même (ses parents) étions fautifs puisqu’avant même la rentrée, nous avons également tenté de la rassurer en lui expliquant qu’elle allait se faire des amis.
Pour en revenir à mon enfance, je me souviens avoir évolué dans le choix de mes copains. Naturellement, il y a eu ceux avec lesquels je partageais les mêmes jeux. Une forme de rapprochement classique par affinité. Ensuite, il y a eu ceux qui habitaient à proximité de chez moi. Là, c’est l’aspect pratique pour se retrouver qui avait influencé ces copinages. Et enfin, j’ai le souvenir d’avoir su très tôt l’importance de devenir copain avec les bonnes personnes, par intérêt. (Bouuuuh ! c’est laid ! Je sais). Dans ma classe, il y avait un mec qu’on qualifierait aujourd’hui de « délinquant précoce ». Une vraie terreur ! Moi j’étais plutôt du genre peace and love, dans le sens où je portais des lunettes quoi … pas fastoche pour se bagarrer (bon ok, j’étais plutôt trouillard). Et bien ce psychopathe en culotte sale, après qu’il m’ait un jour cherché des noises, j’ai décidé d’en faire un allié. Je suis devenu son pote pour obtenir sa protection. Et ça a fonctionné du tonnerre.
Grâce à mes miniatures, j’ai découvert un nouvel aspect du copinage par intérêt. Miniature N°1, depuis 2 ans qu’elle est scolarisée, rêve de devenir copine avec Josette (nom d’emprunt par respect pour son anonymat). Sauf que Josette est une chipie calculatrice qui ne donne pas son amitié facilement. Elle prend même un malin plaisir à la refuser à qui en rêve. Depuis Septembre, Miniature N°2 a fait sa rentrée dans la même école. Et devinez avec qui N°2 passe son temps ? Avec Josette ! Dans l’mile Emile !
J’en arrive à penser que la Josette en fait exprès juste pour faire enrager Miniature N°1. Ou, deuxième hypothèse, elle le fait pour piquer le jouet préféré de Miniature N°1 : sa sœur !
Bref … tout ça pour dire que la façon dont se tissent les liens à cet âge là m’échappe toujours un peu. Remarquez bien, quand on devient adulte ce n’est pas vraiment différent.
Vous étiez quel genre de copain (copine) vous, quand vous étiez scolarisés ?
Excellent, Josette qui pique le jouet favori de N°1!!!
Moi j’étais du genre Rémi sans amie (j’avais des copains par contre) en primaire, quand une fille me disait “j’suis plus ta copine” je le prenais pour acquis, je me suis donc rapidement retrouvée alone in the dark (et très désapointée!).
C’est aujourd’hui que je commence à comprendre. Mouflette se rabiboche et se fache tous les 1/4 d’heures avec ses copines…
Les mecs, c’est moins compliqué!
MA petite puce est encore petite pour se faire des copains.
Elle joue en core pas mal toute seule…
Moi quand j’étais gamine, j’étais pote avec tout le monde. Mais je n’aimais pas les méchantes et les crâneuses
Et quand mes copines se faisaient embêter, il n’était pas r ares que je me bagarre.
Oui oui … LOL
Moi, j’étais la bonne copine, gentille…
A la récré, c’est moi qui portait les cartes pour jouer à la “tapette” mais je n’y jouais jamais (je n’y arrivais pas).
J’étais la petite protégée des caïds.
Par contre, en CP, j’avais 2 “copines” de CE1 qui me martyrisaient mais je continuais à rester avec elles. Jusqu’au jour où je me suis rendue compte que ce n’étaient pas de vraies copines.
C’est vrai que les petits en 1ere année de maternelle, on les “copine” un peu avec qui on veut ; les petits qui font la route à pied avec nous pour rentrer le midi par exemple.
Les premiers copains dont je me rappelle, j’avais 4,5 ou 6 ans et il fallait faire ses preuves, c’est à dire savoir embêter les filles… oui je sais ne me regardez pas comme ça, j’avais 5 ans hein! Mais moi j’étais pas très fort en la matière parce que les filles c’est super dangereux, ça file des coups de pieds et des baffes et c’est pas trop drole de finir la récré avec des bleus aux tibias et les joues toutes rouges!
Moi j’étais copine avec un peu tout le monde, mais surtout avec mes bouquins, parce que les filles, c’est que des chipies, et les garçons, ils tous débiles !
Et sinon, la photo, c’est pour jouer à “où est Till ?” Parce qu’à part la dame à droite, je ne vois pas de lunettes… alors je dirai rang du milieu, 3e à partir de la gauche ?
“Je suis devenu son pote pour obtenir sa protection. Et ça a fonctionné du tonnerre.”
On dirait un extrait de film sur les prisons/les gangs ^^
Sinon, pour ce qui est de la copine que j’étais, petite, je ne me souviens pas trop… J’ai des soucis de mémoire malheureusement
Il nous fait une blague, c’est une photo du net ^^
Et pourquoi mon fils de 6 ans revient toujours vers le sale gosse qui le frappe à la récré ? Parce que ce voyou le fascine, j’en suis sûr ! Alors que son petit voisin de table est tellement genril. Argh
Le fachage-rabibochage est un sport très pratiqué à cet âge là
Bagarreuse MamaFunky ? ahahah … Comme quoi, il n’y a pas que les p’tits mecs qui se tapent dessus.
Je ne connais pas le jeu de “la tapette”. Ça consiste en quoi ?
mon minipouce de presque troizan qui se fache contre moi ”
t’es plus mon copaaaaaaaaaaain”
ou qd il repare sa bétise, demande pardon “ayé maman t’es mon copain”
ah toi aussi, idem pour ma fille ! Merci je me sens moins seule !
J’ai gardé quasiment les mêmes copines toute la scolarité, mais des crêpages de chignons y a du en avoir un paquet….
Genre de conversation à ma pauvre mère :
J1- Josette c’est ma copine,
J2- mais non Josette c’est plus ma copine,
J3- mais tu suis pas, bien sûr que Josette c’est ma copine !
J4- Josette ? M’en parle pas je la cause plus….
Et dire que ça va être mon tour !
J’ai toujours été la copine “psychologue”. je me souviens, même en primaire, des enfants que je ne connaissais pas venaient me voir pour que je règle leurs soucis. Merde, je crois que j’ai raté une vocation en fait !!
Aujourd’hui encore, je reste l’oreille attentionnée, mais juste pour mes ami(e)s préféré(e)s !
j’étais baraquée, enfin plus grande que la moyenne, alors je protégeais les plus faibles. Quelle fille bien j’ai été!