Parce que le Dimanche on aime se laisser vivre … Parce que le Dimanche on peut prendre du temps pour se réfugier dans nos souvenirs … Je vous propose une nouvelle catégorie d’articles :
La Madeleine du Dimanche !
Pourquoi ce titre ? Un petit clin d’œil à m’sieur Proust et sa fameuse madeleine … Celle qui, quand on la déguste, nous transporte dans nos souvenirs avec délectation. Alors j’espère que vous voyagerez dans le temps avec moi et que nous partagerons nos souvenirs d’enfance (et si vous êtes plus jeunes, profitez-en pour jouer les archéologues et découvrir une époque plus ou mons lointaine).
Pour ma première madeleine, je vous transporte en 1984.
A cette époque j’avais 9 ans et je devais être en CM1.
J’aimais bien fréquenter les bancs de l’école mais j’aimais aussi ne pas être obligé d’y aller. La faute à ma maman … Car, quand j’étais un peu malade, ma maman me chouchoutait plus que de raison. Je garde peu de souvenirs des maladies qui m’ont cloué au lit mais je me souviens très bien de tout ce que maman faisait pour moi dans ces moments là. J’avais droit à beaucoup de privilèges !
Le premier d’entre eux était l’installation dans ma chambre de la petite télé en noir et blanc qui habituellement occupait la chambre parentale. Maman m’apportait mes repas sur un plateau directement au lit pour ne pas avoir à le quitter. J’avais même le droit de choisir ce qui composerait mes repas. J’optais souvent pour du jambon mouliné et une purée de pommes de terre maison. Oui, comme pour les bébés … une vraie régression réconfortante ! Et s’il arrivait que je manque un peu d’appétit, Maman sortait son arme secrète. Elle achetait le biscuit spécial « grands malades ». Un biscuit bien trop cher à l’époque pour qu’on ait le droit d’en manger n’importe quand : La Paille d’or Framboise !
Mais revenons-en à la fameuse télé … c’est elle qui est à l’origine de ma madeleine.
Quand venait l’heure de mon jambon mouliné purée du midi, je regardais une émission qui me fascinait :
« L’académie des 9 »
C’était une émission géniale à mes yeux. Les peoples de l’époque voulaient tous y participer. Le principe était simple : 9 peoples (chanteurs, comiques, comédiens etc. etc. …) étaient placés dans un décor vertical à 3 étages pour former une grille de 9 cases. Jean-Pierre Foucault, animateur de l’émission, était en bas accompagné de 2 candidats. Ces candidats devaient jouer avec les peoples dans les cases pour réussir à former une ligne de bonnes réponses, comme dans un jeu de morpion géant.
Ce concept de jeu permettait d’enrichir sa culture générale tout en rigolant aux nombreuses blagues des peoples. Et même si à 9 ans je ne comprenais pas toutes les blagues, j’ai souvenir de m’être bien marré. Preuve que ce jeu a marqué les esprits, il est adapté depuis quelques mois sur France 4 sous un nouveau nom : « La porte ouverte à toutes les fenêtres »
La magie d’internet vous permet de retrouver « L’académie des 9 » sur de nombreuses plateformes de vidéo en streaming. Prenez le temps de la visionner… peut être aurez vous, comme moi, quelques souvenirs qui ressurgiront du passé.
Dites moi … ça se passait comment quand vous étiez malades ? Vous aussi aviez droit à des privilèges ?
Qu’est ce que ça m’a fait marrer l’académie des 9 , des fous rires d’anthologie
Quand j’etais malade j’voulais une tortue ^^ , j’en ai une depuis …… hemmm …… euh ……32 ans -_-
Moi malade, ma mère me disait toujours, repose toi ma chèrie avec un regard plein de tendresse mêlé d’impuissance devant ma douleur… Mais elle avait aussi tendance à me dire, tu auras oublié tout ça quand tu seras plus grande… Je l’aime ma maman
Chalut M’sieur Till,
Quand j’étais malade, c’est ma Mémé qui s’occupait de Moi, Un peu comme toi, j’avais droit à tout ce que je voulais…. Son meilleur remède: Les quenelles à la béchamel, avec du riz rond…. Je te dis pas la tambouille que je me faisais dans l’assiette!
C’est drôle, elle me moulinait aussi mon jambon!!!!
Du coup, j’aurais bien été malade toutes les semaines!!!
Je pleurais, je voulais 135413465412313000000 tonnes de calins et de bisous…… mais y avait les devoirs à rattraper! La poisse…. donc finalement, je n’étais pas souvent malade! Et pis les calins avec ma maman, c’était au compte-goutte! Elle n’aime toujours pas les calins…. comment mon père a pu faire sa vie avec une femme qui n’aime pas les chats qui se frottent à elle??????
Mon papa et moi on est chat….. (pas de bol maman!)
L’autre jour, je me suis brûlée le ventre, j’ai eu des cloques sur mon ventre rempli d’un bébé, et ma maman m’a vue pleurer, non pas de douleur mais de fatigue, et ben j’ai eu le droit à un petit calin sur la joue et un bisou : ce genre de moment, je ne l’oublierai jamais….. ronron, foi de petit chat!
Juste un petite remarque sur la sportivité de mon amie Chantal, je trouve qu’elle chante super bien et les gamins aussi en sautant comme ça….. moi j’y arriverais pas pourtant je ne suis pas non sportive….hum, mais je dis ça…. allez… mon bébé a le hoquet…. tous les jours, et j’aime pas!
Je restais à la maison, où j’étais un peu chouchoutée, c’est sûr ! Je me souviens notamment d’une fois où mon père m’avait acheté mon premier (et seul) pif gadget, quand j’avais eu la grippe. Je ne sais pas pourquoi, ça m’a marqué !
Bonne idée, cette nouvelle rubrique.;)
En 1984, j’avais 4 ans alors l’Académie des 9, je n’en ai que très peu de souvenirs
J’adore l’académie des 9!!! Ma maman nous avait même emmené mon frère et moi à l’enregistrement de l’émission, et j’y avais vu Laurent Voulzy! Merci de me parler de ça, ça me rappelle de bons souvenirs avec ma maman! Par contre, euh, quand j’étais malade…quoi malade??? Ah bon t’as vomi? ah…….:-(
Et bien moi lorsque j’étais malade, je restais au lit et j’avais droit à mon kinder (ah le fameux KINDER avec sa surprise !!) et mon journal Mickey ! Depuis quelques années maman est partie rejoindre les anges.. elle me manque maman… Aujourd’hui c’est moi qui chouchoute mes fils lorsque madame maladie fait son apparition.. Bonne journée monsieur Tillthecat
Oh, que de souvenirs, l’académie des 9 ! J’adorai aussi cette émission…!
Quand j’étais malade, j’avais aussi le droit à pas mal de privilèges : rien que le fait que ma maman, qui travaillait beaucoup, restait ces jour là à mes côtés était un moment de pur bonheur !
(super bonne idée cette “madeleine du dimanche” ! j’aime !)